Nom : De Bavière
Prénom : Charlotte-Elisabeth
Age : 17 ans
Titre : Princesse
Histoire (5 lignes minimum) : Élisabeth-Charlotte Wittelsbach von der Pfalz, née le 27 mai 1654 (Dates changé pour l'histoire du forum
) à Heidelberg.
Elle était issue du mariage en 1650 de Charles Ier Louis du Palatinat, comte palatin du Rhin et de Charlotte de Hesse-Cassel. Il faut noter que plusieurs autres princesses étaient alors désignées sous l'appellation de « Princesse Palatine ». Si son père l'aimait tendrement, sa mère par contre ne s'en occupa guère et son éducation fut confiée à la sœur de l'électeur, la duchesse de Hanovre. Elle passa sa jeunesse dans un climat doux,
éloignée du carcan protocolaire qui l'incommodera tant quelques années plus tard, à Versailles. Petite fille, espiègle et enjouée, Charlotte fut élevée selon des principes sains pour l'époque. Consistant à permettre à l'enfant de s'épanouir plutôt que de l'écraser sous les interdits, d'éviter les châtiments corporels et surtout, de faire preuve d'indulgence face à la personnalité spontanée et espiègle de l'enfant. Ce système d'éducation, forgea la femme que nous connaissons : franche, droite, incapable d'hypocrisie et d'une robustesse égale à celle de son royal Beau frère Louis XIV.
Elle a épousé en 1671 le frère de Louis XIV, Philippe de France (« Monsieur »), ce qui a fait d'elle la duchesse d'Orléans ou « Madame ». Leur fils Philippe d'Orléans est devenu régent à la mort de Louis XIV. Leur fille Élisabeth Charlotte d'Orléans épousa le duc de Lorraine et de Bar Léopold Ier.
Originaire d'une cour de province allemande, elle ne s'est jamais sentie très à son aise à la cour de Versailles dominée par une étiquette rigoureuse. De plus, son mari ne s'est guère intéressé à elle que pour obtenir d'elle un descendant mâle. Pétillante d'esprit et indépendante, la princesse s'est alors consacrée à une correspondance très abondante. Ses lettres, au nombre de 60 000, rédigées dans un style savoureux, constituent une source d'informations précieuse sur la vie à la cour. La princesse est restée allemande de cœur et elle déteste la cour et l'étiquette. Si on l'en croyait ses lettres, la dépravation attribuée à la Régence règnerait déja dans toute la seconde moitié du grand règne.
Elle ne dissimule pas ses antipathies, en particulier contre sa deuxième belle-sœur, Madame de Maintenon, qu'elle surnomme « la vieille ripopée » (mélange de restes de vin) et « l'ordure du roi ». Elle ne recule pas devant le mot trivial. En revanche, elle montre toujours le plus grand respect envers le roi, tout en déplorant l'influence des gens qui l'entourent
La princesse suit les débats d'idées de son temps et entretient même une correspondance avec Leibniz, mais elle ne partage pas le penchant de plus en plus religieux que suit le règne de Louis XIV. Elle partage dans ses lettres ses doutes sur de nombreux points de religion. Elle-même protestante convertie au catholicisme pour pouvoir épouser le frère du roi français, témoin de la révocation de l'Édit de Nantes, elle ne comprend pas pourquoi des peuples peuvent se dresser les uns contre les autres sur des points qui lui paraissent mineurs. Jamais elle ne se consolera de la détresse du Palatinat, sa région d'origine, ravagée par les armées du roi son beau-frère. Jusque dans les dernières années elle regrette sa jeunesse à Heidelberg
Etant pour la plupart du temps isolée, elle se consacra à l'élevage d'animaux (elle croyait qu’ils avaient l’âme immortelle) et à écrire à ses nombreux familiers et amis, tous les jours, d'interminables lettres, dans lesquelles elle dévoilait même dans les détails les plus cuisants la vie de la cour. Après avoir découvert que toutes ses lettres étaient interceptées à la frontière, traduites et envoyées au Roi, elle se mit à écrire aussi en français, pour que les temps dus à la traduction n’empêchassent l’arrivée en temps voulu de ses lettres aux correspondants
Parents : Charles Ier Louis du Palatinat, comte palatin du Rhin et Charlotte de Hesse-Cassel.
Avatar : Kiera Knigthley